L’INTERNATIONAL DANS L’ADN DE L’EGC BUSINESS SCHOOL
Une expérience internationale indispensable pour obtenir le Bachelor EGC

Dans le cadre de ton cursus EGC Réunion et pour l’obtention du diplôme, tu valides une expérience internationale par un stage à l’étranger. Il est important de construire ton CV et l’EGC Réunion te permet de travailler à l’étranger, pratiquer une autre langue, découvrir une autre culture pour préparer ton avenir et ton insertion professionnelle !
Pars à la découverte du monde !
Le stage à l’étranger :
– Dates : avril à août (18 semaines)
– Quand ? En 2ème année
– Où ? Dans un pays non francophone
Afrique du Sud, Australie, Canada, Grande-Bretagne, Chine, Espagne ou encore Dubaï, le monde est ton nouveau terrain de jeu!
Le séminaire international
Le séminaire international organisé par l’EGC Réunion chaque année consacre une journée entière au stage à l’étranger, avec des interventions de structures internationales ( Université d’Afrique du Sud, MCCI, Club Export…).
Progresser vers une pratique opérationnelle des langues des affaires
Les étudiants EGC pratiquent au minimum 2 langues étrangères
- Bénéficient de parcours individualisés en e-learning
- Peuvent attester d’un niveau crédible et reconnu par les entreprises grâce aux tests internationaux de langues (TOEIC, WIDAF, ELYTE, HSK)
- Les cours en petits groupes sont animés par des natives speakers.
TÉMOIGNAGE DES ANCIENS DE L’EGC
Témoignage de Cindy YANG
Diplômée de la promotion 2003-2006, j’ai toujours eu une certaine ouverture vers l’étranger de par mes origines culturelles et par l’avantage d’un bilinguisme anglais/français (ma mère étant enseignante en anglais). De plus, j’avais suivi un cursus scolaire avec le mandarin en LV2.
Lors du stage étranger proposé par l’EGC, j’ai voulu approfondir ces trois aspects et ai donc choisi Singapour pour sa pluriethnicité, et le fait que l »état de Singapour ait 4 langues parlées officielles, anglais, mandarin, malais et tamoul.
C’était ma première experience professionnelle en milieu anglophone et je me suis tout de suite sentie très à l’aise, et complètement intégrée dans l’équipe du Royal Plaza, hôtel 4 étoiles appartenant au sultanat du Brunei. Il y avait un réel encadrement au travail, avec des incentives et des jeux dans chaque service. Une vraie cohésion, un fort esprit d’équipe et une vraie culture d’entreprise.
J’ai voulu effectuer mon stage de fin d’études en chine, j’avais d’ailleurs obtenu une convention avec le Novotel de Pékin, mais j’ai eu une offre de stage pouvant évoluer sur un poste à la SR21 maintenant devenue NEXA.
En 2006 Après avoir été diplômée, la SR21 m’a effectivement proposé un poste en tant que chargée de mission Chine/Océan Indien ou j’apportais des projets de développement entre la Chine et les entreprises Réunionnaises.
Une des missions s’est déroulée à Shanghai sur un salon informatique ou j’ai accompagné une délégation réunionnaise et aidé à la création du bureau de représentation de la Réunion à Tianjin.
Nous avons également lancé le premier festival de film chinois à la Réunion en collaboration avec Mauréfilm en faisant venir une équipe de production et de réalisation de Chine.
Les relations chinoises prennent du temps à se former, et le « guanxi » (réseau) est très important.
Puis, il y a eu un changement politique au sein de la Région, la SR21 étant une société d’économie mixte financée en partie par la Région, même si on m’avait proposée un poste en CDI, des tensions palpables étaient visibles et je ne souhaitais pas rester dans cet environnement.
J’ai donc décidé de perfectionner mon chinois à la BLCU en 2008 (Beijing Language et Culture University) pendant une année, ce qui m’a permis d’avoir le niveau HSK5/6.
Depuis Pékin, j’ai passé un entretien en vision conférence afin d’intégrer l’Institut Européen de Formation au Tourisme qui proposait un master en développement et marketing du tourisme et j’ai donc posé mes valises à Paris en 2009.
Grosse désillusion car l’école malgré son nom très claquant était loin du niveau que j’espérais, d’autant que le master n’était pas reconnu par l’Education Nationale.
Je me suis alors formée à divers logiciels notamment Amadeus, logiciel de réservation de billet d’avion et d’hôtel, et un des formateurs, intrigué par mon profil, m’a mis en relation avec le responsable des salons Air France de Roissy.
J’ai donc passé deux entretiens successifs qui m’ont amenée à découvrir le milieu aéroportuaire. Je suis devenue, au bout d’une année, responsable de l’accueil VIP pour les passagers chinois au sein d’une société prestataire pour Air France et Aéroport de Paris.
L’univers aéroportuaire est vraiment trépident, excitant lorsqu’on vient d’une île et que l’on se retrouve entourée de passagers du monde entier. Il y a une réelle ouverture sur différentes cultures, différents us et coutumes surtout dans un aéroport international tel que Roissy Charles de Gaulle. J’ai également eu la chance d’escorter des stars hollywoodiennes telles que Jessica Alba, ou Gong Li.
Les horaires de travail n’étaient pas faciles, surtout en hiver, et les contraintes budgétaires imposées par les compagnies font que les agents VIP étaient peu valorisés, soumis à une très forte pression et le turn over très important.
En 2012 j’ai décidé qu’il était temps de rentrer à la Réunion, n’ayant plus aucune perspective d’évolution dans la société.
En 2013, j’ai repris la société familiale spécialisée dans la revente de produits surgelés. A la base, nous étions spécialisés dans la Boulangerie/Viennoiserie/Pâtisserie et certains produits traiteurs locaux. Nous avons lancé de nouvelles gammes de produits incluant des glaces, produits végétariens, traiteurs asiatiques et fruits de mer…
Par ailleurs, la liaison Bangkok Reunion a été créé ce qui m’a permis de trouver de nouveaux fournisseurs et marchés potentiels.
En 2014 j’ai créé une société d’import/ export qui revend essentiellement de l’eau de coco en brique dans les GMS et CHR et stations-services.
Depuis 2012, je voyage donc régulièrement sur différents salons en Europe et en Thaïlande afin de sonder le marché trouver de nouveaux produits ou innovations.
Attachant beaucoup d’importance à l’éducation, je parraine plusieurs orphelinats, un sur Kanchanaburi et un sur Chiang Mai.
Parallèlement à mes activités, j’ai également enseigné ma passion qui est la danse chinoise au sein d’une association dans le sud de 2013 à 2015.
En 2016, j’ai découvert un nouvel univers lié à la Pole Dance dont j’avais de très gros à priori tels que la vulgarité, l’association pole/strip etc…
Cela a été un véritable déclic pour un épanouissement personnel et professionnel.
Depuis mars 2017, j’ai développé une boutique en ligne de maillots de bain de luxe avec quelques revendeuses également sur l’île.
Pour faire un bilan de ces dix années après l’EGC, je dirais qu’il ne faut pas hésiter à sauter le pas vers l’international. Chaque experience, bonne ou mauvaise est bonne à prendre.
J’avais beaucoup d’espoir et d’ambition à la sortie de l’EGC quant au développement des relations Chine-Reunion. Celles-ci sont en très bonnes voies, mais je dirais que nous ne sommes pas prêts pour ce défi.
Les touristes chinois ont des demandes très spécifiques que ce soit en matière gastronomique, touristique et également dans leur manière de consommer. La Thaïlande rencontre elle aussi des difficultés à accueillir les chinois (300 000 passagers chinois par jour), et même si nous ne sommes pas sur la même échelle, il faut penser différemment stratégiquement afin de faire de la Réunion une destination unique et intense.
Nous avons la chance à la Réunion d’avoir cette ouverture d’esprit par les différentes cultures et cultes qui y vivent et cohabitent, et je continue à croire que si l’on veut vraiment sortir de cette pseudo léthargie de notre économie actuelle, nous pouvons par de profondes restructurations et un changement de mentalité, devenir un atout dans l’Océan Indien. J’aime beaucoup la comparaison et l’exemple de Singapour et j’espère qu’un jour, la Reunion pourra connaître le même développement
Cindy Yang